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Minor Majority France : Triggerfish : Des sucreries douces-amères



30/01/2008

Triggerfish : Des sucreries douces-amères



Minor Majority est un groupe adulé dans sa Norvège natale, l’an dernier il a même gagné le Spellemannspreis, une sorte de Grammy norvégien. En Allemagne, le quintette mélancolique ne s’est produit pour l’instant que dans des salles assez petites. Le dernier double album « Candystore » constitue donc non seulement un Best of, mais donne un aperçu de ce que la plupart des auditeurs allemands ont manqué jusqu’à présent.

Le CD n°1 récapitule les quatre albums faits en studio et le CD n°2 propose des faces B, ainsi que quelques titres plus anciens et trois toutes nouvelles chansons.

Tout au début de l’album les cinq musiciens sont accompagnés par la chanteuse Karen Jo Fields. Sa voix complète magnifiquement celle du chanteur et auteur-compositeur Pål Angelskår sur des titres comme « Dancing in the backyard ». Mais le duo atteint son sommet sans aucun doute avec « What I dserve », une chanson qui donne la chair de poule.

Mais même sans soutien féminin, la voix de Pål Angelskår convainc et se distingue, grâce à des mélodies accrocheuses, agréablement et positivement de ses collègues cafardeux du grand Nord. Dans leur hit « Supergirl », Minor Majority chante « Things I don’t even tell my friends »(1) et il ne vous reste alors pas d’autre choix que d’être fascinés en écoutant les cinq gars d’Oslo.

Le deuxième CD est moins susceptible de produire des hits, mais permet en revanche de se faire une idée de l’histoire du groupe. Les titres « Don’t say you love me » et « Keep coming around » ont reçu de tout nouveaux arrangements, trois chansons ont été écrites l’an dernier et le reste constitue un voyage dans le passé.

On y trouve des faces B comme « Henry’s fuck up » et des chansons de l’époque où le pianiste et le chanteur cherchaient désespérément une audience au sein d’un groupe du nom de « Reverend Lovejoy ». « Now you play that song again », l’une des nouvelles chansons, est musicalement quelconque, mais son texte donne le parfait mode d’emploi pour écouter le CD : « You’re alone my friend, and now you play that song again, while the world around you waits »(2). Car pendant que Minor Majority célèbre avec mélancolie la solitude, le monde extérieur doit attendre.

L’œuvre est complétée par un épais livret, dans lequel tous les membres du groupe livrent leurs impressions sur les précédents albums.

Un petit bémol à toutes ces louanges : ceux qui ont déjà eu le privilège de voir les cinq Norvégiens sur scène, regretteront certainement quelque chose dans « Candystore » où est passé « Goodbye again », leur hymne de concert pour ainsi dire ? Et où est passée « No particular girl » la chanson pour laquelle Minor Majority a piqué un riff de guitare à Neil Young, pour superbement le transformer? Mais même cette critique peut être interprétée de façon positive : tous ceux à qui « Candy Store » plait pourront à coup sûr découvrir encore bien plus que ces 27 chansons douces-amères.

Par Sonja Riegel le 30/01/2008

Lire l'article original sur www.triggerfish.de

NdT :
(1)« des choses dont je n’ai même pas parlé à mes amis »
(2)« tu es seul, mon ami, et maintenant tu rejoues cette chanson pendant que tout autour de toi le monde attend »

Traduction par Hélène pour www.minormajority-fr.com

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