Après les deux excellents Minor Majority, je ne peux passer sous silence la nouvelle et première production de Karl-Joakim Wisløff et Pål Angelskår (le leader de M.M.) deux talents qui s’illustrent tout au long d’un album haut en couleur : Nothing Ages Quite Like Happiness.
Le duo nous sert ainsi des compositions aux multiples facettes, fourmillantes de trouvailles mélodiques, alternant ballades atmosphériques et morceaux plus énergiques.
Tout d’abord avec Lennon et My Mama’s Radio, deux titres dont l’empreinte musicale évoque, pour notre plus grand plaisir, le groupe Minor Majority, la voix reconnaissable entre mille de Pål n’y est surement pas étrangère.
La suite de l’opus est du même tonneau avec une série de mélodies parmi lesquels s’illustrent Doubt aux accents à la Beatles, et le point d’orgue de l’opus A Better World émotionnellement déchirant.
Autres petits bijoux les superbes Don’t et Don’t Drop Me Home séduisent immédiatement en alliant joliment la finesse et la sophistication de la ballade rock sentimentale à la simplicité mélodique de la pop.
Sans crier au chef-d’œuvre, ne craignons cependant pas d’affirmer que les dix titres de cet excellent Nothing Ages Quite Like Happiness possèdent un charme inné, respirent une grâce légère et distillent au final un plaisir singulier.