Le groupe norvégien Minor Majority est en concert ce jeudi pour la première fois au Schlachthof (1).
WIESBADEN : Ils associent pop mélancolique et guitares acoustiques : le groupe norvégien Minor Majority présente le jeudi 11 septembre son album best of au Schlachthof. Le Kurier a interviewé le chanteur et compositeur Pål Angelskår.
Vous n’êtes pas encore très connus en Allemagne. Alors décrivez-nous un peu votre style de musique. Pål Angelskår : On pourrait dire qu’on joue de la musique pop. Si Cat Stevens jouait une chanson des Tindersticks, cette définition collerait bien à notre musique.
Peux-tu expliquer pourquoi vous n’êtes célèbres, pour l’instant, que dans votre pays la Norvège ? Pål Angelskår : Cela demande du temps de se faire connaître d’un public à l’étranger. Lorsqu’il y a quelques années, nous avons commencé en Allemagne, on jouait chaque soir devant 50 personnes environ. Maintenant, on remplit les salles avec 300 ou 400 spectateurs. Je pense que ce n’est déjà pas si mal.
Vous avez été souvent en tournée dans la région et avez joué en début d’année à Offenbach. Là, c’est la première fois à Wiesbaden. A ton avis, qu’est-ce qui vous attend au Schlachthof ? Pål Angelskår : Eh bien, je ne sais pas trop ! Ce sera probablement un bon concert avec, espérons-le, de super spectateurs. On est très contents d’avoir la possibilité de jouer ici. Malheureusement, je ne connais pas grand chose sur Wiesbaden, mais ça va changer, n’est-ce pas ?
Très certainement ! Alors, raconte-nous maintenant, quels musiciens ont influencé votre musique ? Pål Angelskår : Il est difficile de dire qui nous a le plus influencé. On est fans de groupes comme les Free ou les Whiskeytown et le plus souvent de compositeurs américains tels qu’Elliott Smith. En ce qui concerne les textes, c’est surtout Evan Dando des Lemonheads qui est un modèle pour moi.
Comment écrivez-vous vos chansons ? Pål Angelskår : C’est moi qui écris les textes avec les accords. Ensuite, j’arrange le plus gros du travail avec Jon notre guitariste, avant que l’on ne joue tous ensemble. Mais chacun laisse son empreinte sur la chanson, rien que par la manière dont chacun d’entre-nous joue de ses instruments de musique.
Vous avez sorti l’an dernier un album best of intitulé « Candy Store ». Y a t’il depuis de nouvelles chansons et des projets de nouvel album ? Pål Angelskår : Oui, il y en a. Nous avons 4 nouvelles chansons et nous les jouerons toutes les quatre. Notre nouvel album, quant à lui, sortira en septembre 2009.
Il y a deux ans, vous avez gagné le prix «Spellemann», une sorte de ‘Victoire de la Musique’ norvégienne. Qu’est-ce que cela a représenté pour vous ? Pål Angelskår : C’était génial ! Comme le baiser de la plus jolie fille du coin ou la poignée de main de quelqu’un que l’on admire.
Préférez-vous jouer devant beaucoup de spectateurs ou dans des petites salles ? Pål Angelskår : On apprécie toujours si les spectateurs sont sympas. Mais, la salle ne doit quand même pas être trop grande.
