Le disque comporte 9 titres d’une recette musicale que seul Pål Angelskår (Auteur/compositeur/chanteur/guitariste), le leader du groupe, maîtrise parfaitement.
Pål y dévoile un savoir-faire qui ne faiblit pas, s’épanouissant comme à son habitude dans des ambiances majoritairement acoustiques. Les mélodies sont aériennes et suaves, véritable condensé de ce qui se fait de mieux dans le genre soft/rock.
Donc, principalement des orchestrations moelleuses d’une beauté fragile, mais Minor Majority y laisse néanmoins parfois la place à des rythmes plus enlevés, à une musique plus électrique ((Looking for) Truth in the Vocal Booth, Julia Jacklin’s Voice).
La trame des autres pistes diffuse pour la plupart un discours mélancolique où la guitare acoustique et le violon (Should Have Been Easy, Hey Sister) tapissent la mélodie d’accords nostalgiques.
Dans un registre plus sombre la tristesse des accords minimalistes et le chant de Pål dans The Singer et Polaroids & Power Chords savent aussi vous chatouiller l’épiderme dans le bon sens et vous faire fondre.
The Universe Would Have to Adjust, un album à l’accessibilité immédiate et toujours mélodique nous confirme, une fois encore, que ce groupe est bourré de talent !