Pål Angelskår (42 ans) n’a jamais été aussi bon que cela quand il était le leader de Minor Majority. Il est sans doute là à son meilleur niveau ; au sommet de son art.
Son premier album solo, « Follow Me », sorti en 2012, n’était pas complètement abouti. Un peu ennuyeux, sans direction. Ici c’est autre chose. Pas en terme de style ou d’atmosphère, mais nous avons ici des mélodies fines et accrocheuses. Pål Angelskår n’a jamais braillé ou chanté des chansons grandiloquentes. Il ne peut donc pas le faire ici non plus. Mais ce qu’il fait sur son deuxième album solo est si délicieux, délicat et précis que l’ensemble qu’il propose est difficile à rejeter.
En d’autres termes cet album est un incontournable si vous allez au concert au Håndverkeren à Kristiansand le 26 septembre. Angelskår y livrera, nous l’espérons, sa pop de chanteur-auteur-compositeur dans le même esprit et la même énergie qu’il le fait ici.
Il n’est peut-être pas le meilleur chanteur du monde ; il n’est pas non plus James Taylor ni Paul Simon. Pål Angelskår se rapproche un peu de ce genre stylistique avec cet album, qui contient une bonne dose d’amerciana. Les paroles et la poésie y sont importantes, tandis que les mélodies, les arrangements et la production sont agréables et séduisants.
Tout cela se déroule tranquillement. Des ballades et des chansons hautes en couleurs. Et de si bonnes chansons.