|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En matière d'honnêteté musicale, on en revient encore et toujours à trois accords et la vérité, c'est-à-dire souvent une voix bien sentie sur une guitare qui vous noue les tripes. Raison de plus, dès lors, de dire du bien de Minor Majority, Norvégiens country menés par Pal Angelskar, dont le chant, doux, profond et gentiment désabusé donne corps à treize ballades d'un groupe très aimé dans son pays et dont c'est le quatrième opus. Dans la veine choisie, Minor Majority excelle surtout dans le dépouillement (Wish You'd Hold That Smile et cette phrase "We don't need more time/We need to use it right"). En revanche, force est de constater que les arrangements du producteur Andreas Berczelly, quand ils prennent le dessus, peuvent autant ruiner une chanson en lui donnant une patine formatée (Come Back To Me, As Good As It Gets ou Supergirl), que lui offrir de l'ampleur (There Will Come Another, dylanien, Alison et son banjo imparable, You Were Saying et ses airs de Crazy Horse). À tout prendre, Reasons To Hang Around est un disque parfois inégal, mais d'une vraie subtilité, si bien qu'on évoque souvent Tindersticks à leur endroit (Let The Night Begin), ce qui ne manquera pas d'attirer l'oreille de quelques curieux de par chez nous.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|