Zürich - Pål Angelskår a joué hier à Lucerne avec Minor Majority. Nous l’avons rencontré avant le concert et il nous a parlé de tristesse, de Jaël de Lunik et de la Norvège.
Le groupe Minor Majority a joué hier à Lucerne à la Rote Fabrik. Les Norvégiens ont enthousiasmé le public avec leurs magnifiques chansons tristes. Mais qu’est-ce qui se cache derrière la voix profonde et virile qui chante l’amour avec tant de chaleur et de beauté ? Nous l’avons découvert et avons rencontré le chanteur avant le concert.
Vous êtes à nouveau en Suisse, pourquoi ? Pål Angelskår : Parce que nous y sommes toujours formidablement accueillis Nous aimons venir ici, parce qu’on a l’impression d’être chez nous en Norvège et que les gens sont gentils.
Vous avez déjà chanté avec une fille particulièrement gentille et jolie. Pål Angelskår : Oui avec Jaël des groupes Lunik et Mina. Elle m’a abordé après un de nos concerts en France, puis nous avons échangé des mails. Je suis allé à Berne où j’ai enregistré quelques chansons avec elle et elle a fait une tournée avec nous à travers la Norvège. Un très bon moment.
Avez-vous encore des contacts avec elle ? Pål Angelskår : Oui nous échangeons régulièrement des mails. Qui sait, peut-être y aura-t-il un jour un autre projet commun ?
Votre musique est toujours triste et mélancolique. L’êtes-vous aussi ? Pål Angelskår : Justement non ! Nous sommes des gars heureux et gais précisément parce que nous évacuons les choses tristes de la vie dans nos chansons. Regardez les pop stars avec leurs chansons joyeuses : rien que des gars sinistres.
Dans vos textes, vous utilisez beaucoup de choses personnelles, vous chantez les amours passées. N’avez-vous pas peur de dévoiler trop de choses sur vous ? Pål Angelskår : Non, ce qui reste à la fin pour moi, c’est juste une chanson. Et je n’ai pas vécu directement tout ce que je chante. Ce sont des expériences et des pensées que j’adapte.
Donnez trois bonnes raisons aux Suisses que nous sommes pour aller en Norvège Pål Angelskår : Chez nous, cela ressemble à chez vous. Avec la mer, plus de place et beaucoup de nature. Celui qui vient en Norvège doit aimer être dehors. Vous n’avez qu’à venir et vous pourrez vous convaincre que nous ne sommes pas aussi dépressifs que tout le monde le pense.